samedi 14 avril 2012

En attendant les vers : première chronique

Premier retour de lecture pour En attendant les vers, le second polar de Michaël Moslonka, sur le blog de Dup et Phooka

http://bookenstock.blogspot.fr


« Notre Blacke, ex-capitaine se morfond, désabusé par l'échec de ses relations amoureuses. (…) Et donc il attend les vers qui viendront s'occuper de lui lorsqu'il mangera les pissenlits par la racine, et en attendant il boit des verres... Il est tombé bien bas d'ailleurs, il ne se bat même plus pour son verre de rosé. Il avale sans rechigner le gros rouge qui tâche qu'on lui sert au zinc.

Amélie Laribi, promue Capitaine se débat avec une enquête sur l'assassinat des cinq membres d'une famille : la famille de "la Teigne". Revenu à Auchel avec sa femme et ses trois gamines pour leur montrer son pays d'enfance. La Teigne faisait parti vingt-cinq ans plus tôt d'une bande de sept ados prêts à faire les quatre cent coups.

(…)

L'histoire d'aujourd'hui va rejoindre celle d'il y a vingt-cinq ans. Et lorsque celle-ci mêle des jeunes flics de l'époque... des poulets devenus coqs comme dit l'auteur, cela tourne au sac de nœuds.

Ados soudés... ou à dessouder ???

(…)

Une intrigue en béton, avec des ficelles tirées de partout qui s'emmêlent entre le passé et le présent. Ce qui pourrait passer pour des concours de circonstances ne sont que des concordances d'évènements sans fin. Un sacré puzzle à assembler, du grand art polardeske ! ( mot de l'auteur, je précise :))

Et l'alternance de chapitres courts entre le passé et le présent apporte un rythme effréné à cette lecture que je n'ai pas réussi à faire durer. Et heureusement que Michaël n'était pas sous ma main, ni même encore sous l'emprise de notre "Mois2" car sérieusement je lui aurai tordu le cou...

L'écriture reste la même, pleine de verve, de morgue contre tout ce qui a fait, fait ou fera la déchéance de ce département minier. Une région que l'on sent par-dessus tout bien ancrée dans le cœur de l'auteur et qu'il dépeint si bien, même dans le dénigrement. Une écriture qu'il faut aimer cependant, ça passe ou ça casse.

Bref, moi je dis : du bon polar bien de chez nous, que je conseille fortement aux amateurs du genre. Pas de répit, pas de temps mort. Je me suis régalée. »

Dup, le 12 avril 2012

L'intégralité de la chronique est à lire ici >>>> http://bookenstock.blogspot.fr/2012/04/en-attendant-les-vers-de-michael.html

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